Lake placid 3

Lake placid 3

Nathan, un zoologiste, et sa famille se rendent au petit chalet de sa tante décédée afin de vider ce dernier et le mettre en vente. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que le lac situé près du chalet abrite trois crocodiles dont l’un atteint les 8m de long.
Alors que l’on pensait le lac enfin sécurisé après ces nombreuses attaques de reptiles survenues il y a quelques années, le shérif est contraint de reprendre du service et de repartir à la chasse aux crocodiles !

LAKE PLACID 3 | LAKE PLACID 3 | 2010

L'AVIS:

Ah, la saga des "lake placid" ! Toute une histoire !
Impossible pour nous à horreur.com de bouder plus longtemps cette saga animalière (à l’exception du premier volet), même si cette dernière n’est pas ce que nous avons vu de mieux dans le genre (loin de là même...).
Pourtant, le premier opus est à ce jour l’un des meilleurs crocodile movies que j’ai eu l’occasion de voir, étant moi-même un grand amateur de ce sous-genre cinématographique. Malheureusement, nous ne pouvons pas en dire autant de cette ribambelle de suites qui ont vu le jour après ce mémorable premier film...

Des deux premiers opus, il ne reste plus grand lien dans ce troisième volet, si ce n’est le personnage de Sadie Bickerman, la petite dame vivant au bord du lac qui nourrissait en secret les crocodiles. Aujourd’hui décédée (nous en entendrons juste parler), le flambeau est donc repris par son petit neveu, Connor, qui va découvrir que des crocodiles ont survécu et qui va les nourrir à son tour dans le dos de tout le monde.
Lancée par SyFy, cette deuxième suite est certes meilleure que l’opus précédent mais est-elle pour autant un bon film ? Réponse dans les quelques paragraphes qui suivent...

Ce n’est pas bien compliqué et je vais l’annoncer d’emblée : ce que l’on retiendra surtout de ce troisième volet, c’est son introduction, son rythme et enfin sa petite pointe d’humour bienvenue. Pour le reste, nous repasserons malheureusement...

Car oui, il faut bien l’admettre, l’introduction de "lake placid 3" est de loin le meilleur moment du film (oui, je sais, c’est très réducteur de dire cela...). Avec son couple de jeunes entièrement nus et en plein ébat au bord du lac (l’actrice est d’ailleurs sacrément bien foutue, soit dit en passant...), cette introduction érotico-humoristique lance de bien belle manière le film.
Et même si le scénario tient sur une feuille de PQ (il n’y a rien de bien intéressant à se mettre sous la dent, d’autant plus que les péripéties sont téléphonées...), ce qui n’a rien de surprenant quand on a déjà pu goûter aux « joies » du second opus, nous ne pouvons par contre pas dénoncer le rythme qui est franchement bien soutenu, les attaques de crocodiles étant nombreuses et permettant de donner du peps à certains passages pour ne pas tomber dans la monotonie.
L’humour apporte également un petit plus à cette production à faible budget, certaines répliques faisant mouche même si nous ne nous amusons pas autant que devant le premier volet.

En ce qui concerne les personnages, nous retrouvons le même type de galerie que dans les opus précédents, à savoir : un shérif, une personne ne trouvant pas meilleure chose à faire que de nourrir des crocodiles, des jeunes tordus qui viennent se baigner dans le lac et bien évidemment un chasseur. Rien de bien nouveau donc !
Les personnages sont parfois bien crétins (les deux braconniers idiots au possible pour ne citer qu’eux) quand ces derniers ne se montrent tout simplement pas irresponsables (un père qui semble prendre à la légère les dérives de son fils notamment) et les dialogues qui nous sont servis ici sont toujours aussi creux. Là aussi rien de bien nouveau !

Ah si ! Une chose a attiré mon attention dans le casting (humour, humour) : la gente féminine très sexy (notre belle brune de l’introduction, les deux belles gosses en bikini et enfin la jolie - mais très bête - babysitteuse) qui nous offrira quelques jolis plans de topless et de jolies paires de fesses au choix avec ou sans sous-vêtement... C’est toujours cela de pris !

Comme je le disais tout à l’heure, "lake placid 3" nous offre son petit lot de scènes d’attaques de crocodiles, ce qui permet au film d’avoir un rythme plutôt soutenu.

Malheureusement, budget visiblement très restreint oblige, les effets spéciaux sont encore une fois risibles (mention spéciale à une décapitation vraiment vilaine). A l’inverse, les maquillages et les cadavres retrouvés un peu partout dans la forêt tiennent à peu près la route (en tout cas cela ne marque pas la rétine...).

Mais là où nous attendions du mieux par rapport à "lake placid 2", c’est dans l’animation et la modélisation de nos crocodiles. Hé bien, à ce niveau la déception est toujours au rendez-vous : mal réalisés, nos sauriens en images de synthèse sont certes moins dégueulasses que dans le deuxième opus de la saga mais encore une fois c’est vraiment moche (et cela se voit d’autant plus quand nos crocos ouvrent la gueule et quand ils happent des victimes...).
Et que dire de leurs mouvements ? Alors là nous avons droit à du grand spectacle digne d’un nanar de haute volée : les crocodiles galopent comme sur des trottinettes, sautent comme des ninjas, décapitent les gens, passent par les fenêtres... Ouch !
Ici, ils ne s’attaquent pas à un hélicoptère ou à un ours : cette fois-ci les cibles seront les sempiternels bateaux (culbutés et renversés) mais aussi une voiture, la maison de la défunte Sadie et enfin un supermarché. Ca oui, de l’action vous en aurez... Mais à quel prix : toutes les attaques, sans exception, sont entachées par des effets spéciaux ratés.

Alors oui, cette seconde suite permet de relever un peu le niveau de la saga... mais cette dernière garde bel et bien la tête sous l’eau. Effets spéciaux vraiment moches, personnages sans saveur, scénario des plus basiques... Seul le rythme, les quelques pincettes d’humour et les deux-trois jolies actrices retiendront l’attention. Un bilan très maigre une fois de plus, très maigre...

Teaser :

LAKE PLACID 3 | LAKE PLACID 3 | 2010
LAKE PLACID 3 | LAKE PLACID 3 | 2010
LAKE PLACID 3 | LAKE PLACID 3 | 2010
Note
2
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David Maurice