COUP DE PROJECTEUR : JOKO ANWAR

COUP DE PROJECTEUR : JOKO ANWAR

Nouveau rendez-vous hebdomadaire, nous vous proposons dans cette rubrique de parler chaque semaine d’un(e) cinéaste ou d’un(e) acteur/actrice qu’une partie de l’équipe (voire parfois même toute l’équipe) affectionne tout particulièrement à Horreur.com et que vous, amateurs de fantastique, vous connaissez (très) probablement mais qui échappe bien souvent au Grand Public malheureusement.

Vous ne verrez donc pas ici de Steven Spielberg, de John Carpenter, de Wes Craven et autres Sam Raimi et Peter Jackson. Nous parlerons de personnes bien moins médiatisées mais dont nous avons voulu parler le temps de quelques rapides lignes, sans vous faire une biographie ou une filmographie exhaustive, histoire de vous faire découvrir ou redécouvrir cet(te) artisan(e) du cinéma que nous aimons tant.

L’occasion de lui rendre un hommage par le biais de ce rapide article et de proposer quelques liens sur notre site par la même occasion pour (re)découvrir son univers…

AUJOURD’HUI : JOKO ANWAR

Laissez-moi deviner : ce nom ne vous dit strictement rien ? Pas d’inquiétude, vous n’êtes pas le seul et loin de là à mon humble avis.
Joko Anwar est un ancien journaliste indonésien reconverti dans le cinéma. Réalisateur, scénariste, producteur et acteur, cet artisan oriental a déjà à son actif une bonne poignée de films et a déjà placé deux de ses films sur Gérardmer comme nous allons le voir juste après.

Notre cinéaste indonésien a sorti notamment, dans le milieu du fantastique qui nous intéresse ici (non ?), un long-métrage en 2012 qui était passé par l’édition 2013 du Festival de Gérardmer entre autres et qui est depuis facilement trouvable en dvd sur le territoire. Son nom ? « Modus anomali, le réveil de la proie ».
Un film qui, comme je le disais à l’époque dans ma critique sur le site (dont vous trouverez le lien à la fin de l’article comme toujours), ne commençait pas de la plus belle des manières (répétitif et très lent) mais réussissait le pari de finir en beauté avec une belle touche d’originalité bienvenue dans sa dernière demi-heure.

Cinq ans plus tard, on le retrouve derrière la caméra de nouveau pour le film « Satan’s slaves », un remake du film indonésien « Esclave de Satan », qui fut un immense succès dans son pays natal.

Mais Joko Anwar marqua surtout votre rédacteur à l’occasion de la projection de son « Impetigore » lors de l’édition virtuelle du Festival de Gérardmer toujours, en 2021. Un film mêlant malédiction et folklore indonésien, le tout sous une atmosphère glauque et mortuaire où se succèdent rebondissements et révélations en cascades, avec en prime un sentiment d’insécurité permanent : tout était là pour me séduire assurément, au point de mettre ce film dans mon top 3 de la sélection géromoise cette année-là !
D’ailleurs, comme d’autres films vus en festival depuis des années maintenant, j’attends toujours avec impatience « Impetigore » sur support laser (avis aux éditeurs…).

C’est également en 2019, même année de production que « Impetigore » que Joko Anwar réalisa le film « Red Storm » inspiré du Comic Book « Gundala » d’Harya Suraminata. Un film lui aussi facilement trouvable sur support laser en France soit dit en passant, bien que le film ne bénéficie pas d’une bonne publicité par chez nous…

Inutile de dire qu’avec une filmographie certes en dents de scie mais montrant de sympathiques choses dans le milieu du fantastique, j’attends son prochain film qui saura me surprendre et me divertir.

LES QUELQUES LIENS QUI VONT BIEN :

Rendez-vous sur la critique de « Modus anomali, le réveil de la proie » en cliquant sur le lien ci-dessous :
->ICI<-

Rendez-vous sur la mini-critique de « Impetigore » vu lors de l’édition 2021 du Festival de Gérardmer en cliquant sur le lien ci-dessous :
->ICI<-

COUP DE PROJECTEUR : JOKO ANWAR
David Maurice