Affiche française
BLOB - LE | THE BLOB | 1988
Affiche originale
BLOB - LE | THE BLOB | 1988
Un film de
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oui
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Blob - le

The blob

Une météorite s'écrase à proximité d'une paisible bourgade, libérant un organisme extraterrestre rose et gluant qui va croître en taille et en avidité au fur et à mesure qu'il absorbera ses victimes. Enfreignant l'incrédulité de la police et les autorités scientifiques, un jeune rebelle et son amie vont tenter de survivre et de stopper la progression du monstre.

En 1958, Steve McQueen faisait déjà connaissance avec ce nouveau monstre du bestiaire du cinéma fantastique, le Blob, dans Danger Planétaire. 14 ans plus tard, la masse gélatineuse faisait son retour sur les écrans dans Attention au Blob de Larry Hagman. Et puis, plus rien. La menace rose invertébrée venue de l'espace disparaît des satellites et des radars cinématographiques.

Jusqu'à cette année 1988 où Chuck Russell, qui vient de remporter un succès phénoménal l'année précédente avec son premier film, Freddy 3 les Griffes du Cauchemar, décide de le faire venir une nouvelle fois sur notre bonne vieille planète Terre. Et comme les effets-spéciaux ont fait un prodigieux bond en avant, le spectacle promet d'être percutant. Et il l'est ! Franchement, Le Blob version 1988 est une petite bombe de série B qui mérite vraiment d'être remise en avant et d'être réévaluée à la hausse tant elle est dynamique et propose des séquences renversantes. Jamais notre gélatine rose n'a paru aussi terrifiante et gloutonne, admirablement bien mise en scène par les équipes de FX.

Il faut voir cet homme entièrement englouti dans la masse rose et tentant d'en sortir ou ce cuistot qui voit tout son corps être aspiré dans la canalisation de son évier (!!) quand ce n'est pas toute une salle de cinéma qui doit tenter d'échapper à un Blob qui atteint une taille surdimensionnée et qui se faufile absolument partout, chaque interstice, aussi petite qu'elle soit, lui servant de porte d'entrée. A chacune de ses apparitions, le Blob provoque la naissance d'un grand sourire sur notre visage et on félicite intérieurement Chuck Russell de l'avoir remis au goût du jour, surtout que le réalisateur se laisse aller, n'hésitant pas à sacrifier à son monstre un jeune enfant !

Le film est mis en scène avec brio, possède un rythme alerte et nous présente des personnages certes très clichés, tels le joueur de football américain (Donovan Leitch Jr.), le rebelle au blouson de cuir noir qui va évidemment devenir le héros au cœur tendre (Kevin Dillon) ou la pom-pom girl super jolie (Shawnee Smith, future Amanda de la saga Saw) mais qui correspondent tout à fait à l'ambiance recherchée.

Personnellement, je trouve que Le Blob version 1988 est un archétype du film d'horreur 80's comme peut l'être Vampire, vous avez dit Vampire ? par exemple. Franchement, Chuck Russell a réussi son remake haut la main. L'intervention des militaires vers le milieu du film lui donne même un sous-texte intéressant sur la course à l'armement et sur le danger de la recherche sur les armes biologiques. Encore un cliché me direz-vous mais il sert encore une fois admirablement bien le film. Une vraie réussite, je vous le dis...

Note
4
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Stéphane Erbisti