Affiche française
BLACK ROOM - THE | BLACK ROOM - THE | 2016
Affiche originale
BLACK ROOM - THE | BLACK ROOM - THE | 2016
Un film de
Scénario
Date de sortie
Pays
Couleur ?
oui
Musique de

Black room - the

Black room - the

Jennifer et Paul emménagent dans une maison de banlieue chic et pas chère. Seul bémol, quelques temps auparavant, une jeune fille a été gravement brûlée suite à un accident de chaudière et l’ancienne propriétaire semble avoir disparue. S’ils mettent ça sur le dos de la malchance, ils vont bientôt se rendre compte que le vrai responsable se trouve dans une pièce au fond de la cave...

BLACK ROOM - THE | BLACK ROOM - THE | 2016

L'AVIS :

Alors que j’allumais Netflix, ce dernier me proposa, en page d’accueil, "The black room", sorti quelque jours auparavant. Le résumé indiquant une pièce secrète, un esprit lubrique et, en bonus, Natasha Henstridge, la star de "La mutante", je ne pus résister à la tentation et lança le film au lieu de perdre une heure à flâner devant le menu comme je fais habituellement.

L’introduction donne le ton. Une vieille dame (interprétée par la truculente Lin Shaye déjà à l’œuvre dans la saga "Insidious") tente de combattre un démon pervers et invisible qui s’en prend sexuellement à son adolescente de petite fille. La scène, rappelant involontairement mais plus sérieusement celle du viol de Tori Spelling dans "Scary movie 2", apporte quelques plans cocasses comme celui du téton tortillé par le fantôme, du sortilège ou encore des mains ensanglantées et gluantes qui sortent du mur pour happer sa victime. Ça fait un peu sourire mais ça reste premier degré, pas cynique pour un sou et c’est généreux.

Passé ce démarrage en fanfare, les deux héros, Jennifer et Paul, interprétés par Natasha Henstridge et Lukas Hassel arrivent dans leur nouveau logement. Tout comme le démon du sous-sol, Le couple est plutôt porté sur le sexe et veut faire l’amour dans toutes les pièces. Mais avant cela, ils vont devoir faire réparer leur chaufferie par Oscar, l’homme à tout faire, qui semble plus intéressé par la poitrine de Jennifer que par son boulot. Vous l’aurez compris, le film tourne beaucoup autour de « la chose » et encore plus à partir du moment où le démon prend possession du corps de Paul, ce dernier devenant graveleux et inquiétant. Mention spéciale à Lukas Hassel qui tient bien le rôle du possédé. Il se montre plutôt convaincant et semble prendre grand plaisir à jouer ce personnage capable de faire jouir à distance jusqu’à la mort.

Le métrage va tout du long jouer sur les pouvoirs du démon/Paul et sur ses pulsions. Les différents protagonistes en auront pour leur grade et à la manière d’un slasher paranormal finiront souvent dans un bain de sang. Les effets spéciaux gores, réalisés sur plateau avec latex et faux sang, sont par ailleurs très convaincants. Mâchoire arrachée, crâne fracassé, transformation en démon : tout est réussi et rappelle aux bonnes heures des années 80. A l’inverse, les effets spéciaux numériques sont complétement ratés et plutôt risibles et semblent faits par un débutant sur After Effects.

Si le film est loin d’être un chef d’œuvre (et il n’en a pas la prétention) et se trouve être plutôt bancal à différents niveaux, il faut surtout retenir son envie de livrer une série B dynamique, rigoureuse et ne se moquant pas de son public malgré un sujet qui prête facilement à la moquerie. D’ailleurs, il risque de passer pour un simili-nanar pour beaucoup mais, passé le générique, je suis resté sur le sentiment d’une pellicule bien ficelée et divertissante ponctuée de touches un peu « Z ». Et franchement, c’est aussi ça qui m’a plu.

BLACK ROOM - THE | BLACK ROOM - THE | 2016
BLACK ROOM - THE | BLACK ROOM - THE | 2016
BLACK ROOM - THE | BLACK ROOM - THE | 2016
Note
4
Average: 4 (1 vote)
Sylvain Gib