Affiche française
CENTRAL PARK DRIVER | GRAVEYARD SHIFT | 1987
Affiche originale
CENTRAL PARK DRIVER | GRAVEYARD SHIFT | 1987
Un film de
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Central park driver

Graveyard shift

Stephen Tsepes ne travaille que la nuit. Il est chauffeur de taxi et...vampire. Il prend un soir comme passagère une femme blonde dépressive et fait d'elle une créature de la nuit, qui va venir grossir les rangs de toutes les conquêtes de Stephen. Stephen tente d'être discret ce qui n'est pas le cas de ses "fiancées". La police recherche les auteurs des meurtres qui ensanglantent New-York. Lors d'une virée nocturne, Stephen tombe sous le charme de Michelle, une jeune réalisatrice, qui vient d'apprendre qu'elle n'a plus que quelques mois à vivre. Stephen se refuse tout d'abord à la vampiriser et va tenter de la séduire normalement...

CENTRAL PARK DRIVER | GRAVEYARD SHIFT | 1987

Esthétiquement, le film est assez réussi, il y a un beau travail sur la lumière, et un petit côté "clip vidéo" bien léché. Mais ca ne suffit pas à maintenir l'intérêt du spectateur qui tombe littéralement de sommeil devant la mollesse de la réalisation. Dommage car il y avait matière à faire un bon divertissement de ce film de vampire new-look. Stephen est un vampire de type latino-américain, séduisant et inquiétant. Son travail comme chauffeur de taxi lui permet d'assouvir sa soif de sang. Le sang qui est ici toujours associé à l'érotisme. Un filet de sang coule le long d'une jambe vêtue d'un bas resille, Stephen mord ses victimes à la poitrine, il fait l'amour à Michelle dans son cercueil... Vampirisme et érotisme ont toujours été étroitement liés et cela se révèle particulièrement poussé dans ce film, même s'il s'agit d'érotisme très discret. Les scènes avec les "fiancées" de Stephen sont assez confuses et perturbent la compréhension du film. Elles sont mêmes parfois risibles, comme la scène où on découvre que la femme vampire est... une flic ! Une séquence interessante par contre nous la montre boire son propre sang, étant enfermée dans une cellule et ne pouvant se nourrir autrement. Le point positif du film reste le final, qui détourne les symboles du genre. Ici, le cimetierre n'est en fait qu'un décors de clip. Stephen apparaît dans une grande lumière blanche et l'effet est très réussi. Mais malgré ce final, l'impression générale lorsque le générique de fin défile devant nos yeux reste bien l'ennui. Une tentative ratée pour moi de renouveler le genre. Dommage.

CENTRAL PARK DRIVER | GRAVEYARD SHIFT | 1987
CENTRAL PARK DRIVER | GRAVEYARD SHIFT | 1987
CENTRAL PARK DRIVER | GRAVEYARD SHIFT | 1987
Note
1
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Stéphane Erbisti