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Nano shark | Nano shark | 2024
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Nano shark | Nano shark | 2024
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Nano shark

Nano shark

Des scientifiques utilisent la nanotechnologie pour réduire un requin mortel à taille microscopique. Il est injecté dans la circulation sanguine d’une personne afin de guérir un trouble sanguin rare. Lorsque le requin commence à faire plus de mal que de bien, une équipe d’aventuriers entre dans le sang dans un sous-marin rétréci pour tenter de tuer (ou d’être tué par) le plus petit des grands blancs !

Nano shark | Nano shark | 2024

L'Avis :

On peut reprocher beaucoup de choses à Brett Kelly (et on va le faire dans cette chronique), mais on ne peut pas lui enlever une qualité : celle d'avoir des idées qui donnent envie de voir ses films. Aussi, alors que la mode est plutôt au gigantisme (notamment dans son "Kaiju Glam Metal Shark Attack"), le réalisateur canadien va cette fois nous proposer un requin microscopique, dans une aventure lorgnant du côté du "Voyage fantastique" de Richard Fleischer ou de "L'Aventure intérieure" de Joe Dante.

Une idée amusante donc, joliment illustrée par le détournement de la phrase culte des "Dents de la mer" : We're gonna need a smaller boat. Malheureusement, Brett Kelly va surtout réussir à en faire un tout petit film, n'ayant aucun véritable scénario à développer autour de cette idée. Nano Shark, c'est lent, très lent, c'est vide, très vide, et c'est un ressort volontaire destiné à être comique. Autant vous dire que votre patience risque d'être mise à rude épreuve si vous ne regardez pas le film en groupe.

En effet, le temps dédié à l'histoire est finalement très limité : on doit passer une vingtaine de minutes à suivre le mini-sous-marin affronter le mini-requin. Le reste consiste en des dialogues complètement idiots, et en des séquences de remplissage improbables et interminables. Plusieurs minutes seront ainsi consacrées à admirer des fesses sur la plage, à suivre l'accident amenant à la piqûre de la mauvaise fesse, à assister à l'achat d'une citronnade, à observer un personnage s'amuser avec des cotons-tiges devant son miroir, ou enfin à assister à un festin de hot dogs.

Mais n'allez pas croire que les séquences consacrées au submersible et au requin remontent le niveau : d'une lenteur assez pachydermique, ces séquences sont peut-être les pires du film. Si on n'attend plus grand chose des effets spéciaux ou de l'interprétation, c'est surtout l'absence presque totale d'imagination qui pénalise ces passages. Tout juste retiendrons-nous la scène de la "femme torpille".

Comme souvent, ce Brett Kelly fait penser à un pote ou à un oncle un peu lourd, qui lâche des caisses pendant un repas en vous donnant des coups de coude pour que vous ne loupiez surtout aucune miette de sa subtilité. On réservera donc ce Nano Shark aux fans irrécupérables de Brett Kelly (et je plaide coupable), de préférence en groupe (j'ai eu la chance de pouvoir découvrir le film en salle au dernier Paris Shark Week). Pour les autres, fuyez !

Nano shark | Nano shark | 2024
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Bande-annonce
Note
1
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Steeve Raoult