Jaquette française
DEAD SPACE | DEAD SPACE | 2008
Jaquette originale
DEAD SPACE | DEAD SPACE | 2008
Date de sortie
Système
Développé par

Dead space

Dead space

DEAD SPACE | DEAD SPACE | 2008

Isaac Clarke, ingénieur de son état, croit avoir simplement affaire à quelques réparations sur le vaisseau USG Ishimura. Le voilà dedans jusqu'au cou. A peine arrivé sur le pavillon, il découvre que celui-ci est en proie à une étrange infection extraterrestre. Pas de chance, sa moitié occupait les lieux...

L'AVIS :

Du côté du scénario, pas de surprise, c'est plutôt rudimentaire quoique efficace. Le jeu se scinde en chapitres (12 au total) au cours desquels vous devrez accomplir une mission. Il faudra par exemple établir le contact radio, redémarrer un réacteur... mais comme les lieux sont infestés de saletés venues d'ailleurs, il va vous falloir suer pour effectuer ces simples tâches. Malgré un environnement unique (l'USG Ishimura), les développeurs ont réussi à échapper à une trop grande redondance. Ainsi, Isaac passera de salles des machines en dortoirs, sans oublier la serre - parce qu'un peu de verdure n'a jamais tué personne.
Obéissant aux codes du genre, Dead Space est dirigiste à souhait, et enchaîne un certain nombre de poncifs. Les monstres s'enchaînent dans des couloirs souvent mal éclairés. Parfois un puzzle simpliste vous barre la route. Rien de diabolique, puisque cela se limite souvent à casser ou déplacer des objets... voire les deux à la fois.

La petite trouvaille vient du fait que les ennemis ne peuvent être tués de manière conventionnelle. Pas de head shots[1] en perspective, mais plutôt un débitage de monstre puisque pour venir à bout des mécréants, il faudra les démembrer. C'est ainsi que vous ne trouverez pas de fusil à pompe ou de mitrailleuse, mais des scies et lasers de précision en tous genres. Comme souvent, votre équipement peut être amélioré.
De temps à autres vous rencontrerez des gros méchants - gros n'étant pas un vain mot - pour lesquels plusieurs tentatives seront nécessaires avant d'en arriver à bout... C'est d'ailleurs l'un des points (relativement) faibles du jeu : certains passage sont odieusement frustrants. Lorsque vous devez vous y reprendre à quinze fois pour coller une sonde de merde sur un astéroïdes à la con, permettez-moi de vous dire que la télévision frise la défenestration.

Graphiquement superbe, fort jouable et terriblement sanglant, Dead Space ne pêche que par ses quelques passages affreusement énervants. Bien sûr, comme à l'accoutumée vous n'échapperez pas non plus à d'exécrables phases de shoot'em up [2].

[1] tire en pleine tête.
[2] dézinguez les tous.
Un must qui requiert des nerfs solides.

DEAD SPACE | DEAD SPACE | 2008
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Note
5
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Colin Vettier