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RAMPAGE : HORS DE CONTRôLE | RAMPAGE (2018) | 2018
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RAMPAGE : HORS DE CONTRôLE | RAMPAGE (2018) | 2018
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Rampage : hors de contrôle

Rampage (2018)

Davis, primatologue de profession, entretient une relation particulière avec l’un des singes du zoo dans lequel il travaille. George, un gorille albinos, a en effet été sauvé des griffes de braconniers par notre homme quand il était petit et une grande amitié est née entre les deux.
Mais suite à des expériences génétiques qui ont mal tourné, George se retrouve contaminé et va muter en une créature bien plus grosse et agressive. Deux autres animaux, un loup et un crocodile, vont également muter en de redoutables prédateurs d’une taille gigantesque.
Le temps est compté, il faut faire vite pour neutraliser ces monstres qui filent à toute allure vers la ville de Chicago !

RAMPAGE : HORS DE CONTRôLE | RAMPAGE (2018) | 2018

L'AVIS:

Adaptation d’un jeu vidéo sorti en 1986 sur bornes d’arcade, "Rampage : hors de contrôle" est un film réalisé par un certain Brad Peyton à qui l’on doit notamment "San Andreas", "Incarnate" ou encore "Voyage au centre de la terre 2 : l’île mystérieuse".

Mêlant film catastrophe et film de monstres, "Rampage : hors de contrôle" fait la part belle à l’action et offre à ses spectateurs du grand spectacle à la limite du tout public (le film est sous accord parental du fait de certaines scènes d’agressions animales pouvant assurément heurter la sensibilité des plus jeunes : une mention assez logique au vu de certaines scènes et notamment quand on découvre la façon dont le réalisateur se débarrasse des méchants de son histoire !).
Avec son gorille gigantesque, son loup volant et son redoutable crocodile qui sèment le chaos dans la ville de Chicago, inutile de vous dire que nous avons là un véritable film pop-corn qui se démarque de nombreux de ses semblables grâce à une réalisation léchée et un scénario rythmé et divertissant.

Même si la présence du catcheur-acteur Dwayne Johnson (alias « The Rock ») ne laissait pas présager que de bonnes choses (mais Brad Peyton semble beaucoup apprécier le bonhomme qu’il a déjà fait jouer dans "San Andreas" et "Voyage au centre de la terre 2 : l’île mystérieuse"), il faut bien avouer que nous sommes face ici à un bon petit film d’action rythmé, saupoudré d’un zeste d’humour et convaincant dans ses effets spéciaux en grand nombre.

Alors oui, The Rock ne brille pas par sa performance d’acteur (un personnage assez face que ce Davis, effacé par la plupart des acteurs qui l’entourent...) mais qu’importe : même si la mayonnaise peine à prendre au départ (ces scènes ridicules et enfantines à souhait dans lesquelles Dwayne Johnson fait la discussion avec son gorille préféré...), nous perdons assez rapidement de vue nos humains et oublions par la même occasion la prestation bien moyenne de notre catcheur retraité pour nous concentrer sur les animaux qui nous entourent.

C’est d’ailleurs là l’une des forces du film de Brad Peyton : nous sommes certes sur un scénario tout ce qu’il y a de plus simple et commun (des vilaines manipulations génétiques vont transformer des animaux en véritables monstres surdimensionnés et agressifs et seul notre duo de héros formé d’un zoologue et d’une généticienne va pouvoir sauver le Monde...) mais l’intensité mise dans les scènes de carnage et le rythme général du film nous font passer un bon moment dans notre fauteuil.

Après une introduction annonçant la couleur avec son rat géant agressif qui s’est évadé dans une station spatiale, le film ne perd que très peu de temps avec l’inévitable présentation des protagonistes pour nous lancer dans le vif du sujet : rapidement George se retrouve contaminé et va vite devenir incontrôlable pour notre plus grand plaisir !
A partir de cet instant, Brad Peyton va instaurer un rythme fort soutenu qu’il ne lâchera quasi plus jusqu’à la dernière partie du film et son final faisant la part belle aux effets spéciaux.

Impossible de ne pas penser à des monstres gigantesques tels que Godzilla, King-Kong ou encore Gorgo quand nous regardons "Rampage : hors de contrôle". Et qui dit « gros monstre » dit bien souvent « scènes de destruction massive » : à ce niveau, nous sommes comblés !
Ravage dans un zoo, partie de chasse extrême en forêt, carnage dans un avion ou encore destruction de plusieurs quartiers de la ville de Chicago : impossible de s’ennuyer devant le film de Brad Peyton qui enchaine les scènes d’agressions animales et de destruction sans grand temps mort. De l’action bourine comme on aimerait en voir plus souvent car, chose non anodine par ailleurs, toutes les scènes de bagarre entre animaux ou de saccage dans la ville de Chicago sont parfaitement lisibles (ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas) : un travail propre et soigné sur les effets spéciaux et l’accumulation de scènes d’action ultra rythmées.

Des effets spéciaux très convaincants qui sauront vous réjouir quand vous verrez par exemple en premier plan la gueule grande ouverte de nos créatures surdimensionnées bien modélisées, les bâtiments s’effondrer comme des châteaux de cartes, les vitres se briser et les explosions retentir un peu partout, la population en panique fuir dans tous les sens pendant que des hélicoptères se font exploser en plein ciel par des jets de projectiles de la taille d’une voiture (d’ailleurs des véhicules sont propulsés en l’air par nos créatures très violentes...). Bref, l’action et les effet spéciaux sont omniprésents et représentent indéniablement LE gros point fort du film.

Alors oui nous sommes peut-être ici face à un scénario basique, vu et revu pour ne pas dire scolaire même, mais force est de constater que "Rampage : hors de contrôle" fait largement le job en termes d’action et remplit parfaitement son cahier des charges dont l’un des principaux objectifs était de divertir son public.
Dynamique, porté par des effets spéciaux propres et soignés et doté d’un bestiaire redoutable, le film de Brad Peyton mérite que l’on s’y attarde (même si certains peuvent être frileux à l’idée de s’y lancer en voyant en guise de héros sur l’affiche ce cher Dwayne Johnson qui n’a pas que des fans dans le milieu cinématographique loin des rings je l’avoue...).

RAMPAGE : HORS DE CONTRôLE | RAMPAGE (2018) | 2018
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Note
4
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David Maurice