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BLOODY MUSCLE BODY BUILDER IN HELL | BLOODY MUSCLE BODY BUILDER IN HELL | 2014
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BLOODY MUSCLE BODY BUILDER IN HELL | BLOODY MUSCLE BODY BUILDER IN HELL | 2014
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Bloody muscle body builder in hell

Bloody muscle body builder in hell

30 ans après la disparition de sa mère, un jeune homme passionné de bodybuilding retourne dans la maison familiale pour résoudre le mystère. Accompagné de son ex-petite amie et d'un médium, il va très vite être confronté à des forces maléfiques.

BLOODY MUSCLE BODY BUILDER IN HELL | BLOODY MUSCLE BODY BUILDER IN HELL | 2014

Les amateurs de la folie japonaise seront ravis par ce "Bloody muscle body builder in hell" aka "The japanese evil dead"! D'un amateurisme omniprésent et réalisé avec les moyens du bord, ce petit splatter rend un très bel hommage au "Evil Dead" de Sam Raimi en reprenant la même texture des effets spéciaux et le même concept.

Bien qu'étant réalisé il n'y a que quelques années, ce petit film a l'air de sortir tout droit d'un rayon de VHS oubliées, retrouvées, dépoussiérées et re-distribuées. C'est aussi ce petit hommage aux anciennes séries Z gore des années 80 qui fait le charme de "Bloody muscle body builder in hell".

Concernant le contenu, avons-nous réellement un "Evil Dead" japonais ? La réponse est oui et non.

Ce qu'il faut savoir c'est que le film ne cherche pas la frayeur, ni la tension, ni l'atmosphère lugubre qui faisaient en partie la force du film de Raimi.

En plus de savoir que l'action se passe en plein jour, oubliez également la forêt hostile avec ses racines perverses et les prises de vue inquiétantes. Le film de Fukazawa, ne jouera que sur une chose: le gore et l'amateurisme attractif.

Évidemment, avec un titre pareil mettant en avant un body builder comme personnage principal, il est logique que le film ne se prend pas au sérieux et joue sur cette absurdité pour se rendre plus divertissant.

Ici, nous n'avons pas une bande de jeunes perdus dans la forêt dans une cabane glauque et isolée, mais plutôt un homme aussi charismatique qu'un foie de veau accompagné de son ex-petite amie et d'un médium partis à la découverte du mystère qui se cache dans l'ancienne propriété familiale suite à un étrange appel.

Les fans devront d'ailleurs se faire à l'absence d'une représentation de "Ash".

Mais rassurez-vous, le comparer au film de Sam Raimi sur ce genre d'éléments est certes dévalorisant mais inapproprié. Car il ne faut pas oublier que cette petite reprise ressemble à toutes ces autres tentatives de remakes de films cultes ou blockbusters des années 80 qui se sont retrouvées sur support VHS et ne sont que conservées par les bisseux amateurs de nanars.

Et le charme s"installe directement dès la séquence d'intro! Un peu de sang qui s'écoule, pas de gore qui tâche en vue, mais un aperçu des nombreux mauvais raccords des plans au montage lors des scènes d'action et qui s'avéreront être une attraction supplémentaire pour l'adorateur de nanars.

L'histoire se met en place pendant une bonne vingtaine de minutes cependant et ne nous offre rien d'intéressant à part une présentation inutile des trois personnages principaux et une visite d'une dizaine de minutes dans les couloirs de la maison abandonnée. Mais n'ayez crainte, une fois que l'action démarre après ces 25 minutes d'attente, le film tombe dans le gore-fest petit à petit et nous livre de sympathiques et rigolotes scènes d'amputations, de mutilations, de décapitations, d'énucléations, d'éventrations et autre joyeusetés. Tout démarre tranquillement, avec une possession du médium et son sublime maquillage bleuté au crayon de couleur pour montrer son changement d'état et son plongeon dans les ténèbres.

L'ancien couple devra se battre contre ce possédé et nous offrira un déluge de gore qui régalera tout les affamés de chair et de sang. Plus le film avance, plus le gore s'accumule jusqu'à nous dévoiler un monstre en latex dégueu et des organes visqueux qui saccageront les murs et le sol de la maison en les repeignant en rouge (le visage du body builder également). Il est d'ailleurs agréable de voir que toutes les séquences gores préservent le style du film originel avec ses maquillages pâteux.

L'enchaînement de l'action sur de la musique entraînante, des performances risibles des acteurs et des (très) nombreuses scènes gores sans temps mort rend tout simplement ce métrage vraiment savoureux et nous fait passer un bon moment de détente et une petite régalade visuelle que ce soit pour la tripaille omniprésente une fois dans le vif de l'action, ou le rendu purement nostalgique sur l'époque de la VHS des vidéoclubs.

Sans compter le final hilarant et cette réplique marquante: "My weapon is...my muscles !!!", suivi d'un pseudo-développement musculaire augmentant la force du personnage héroïque enfin prêt à se battre avec une haltère placée en pleine gueule des créatures démoniaques !

Peu importe l'amateurisme, les défauts et les quelques rares et affreuses incrustations numériques (qu'est-ce qu'ils font là ?), "Bloody muscle body builder in hell" est un petit cachet d'aspirine à voir dans la bonne humeur seul ou entre amis cinéphiles. Sa générosité et la diversité des mutilations offrent un carnage très sympathique à visionner.

Une curiosité et une série Z attachante que l'amateur hardcore du film culte de Sam Raimi doit découvrir.

BLOODY MUSCLE BODY BUILDER IN HELL | BLOODY MUSCLE BODY BUILDER IN HELL | 2014
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Note
4
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Nicolas Beaudeux