Contracted : Phase II

Contracted : Phase II

Quelques heures seulement après un rapport charnel avec Samantha, la fille de ses rêves, Riley se rend compte qu’il est infecté par une MST nécrotique, une maladie hautement contagieuse altérant sa chair ainsi que son esprit. Désespéré, le jeune homme essaie tout de même de localiser le patient zéro dans toute la ville de Los Angeles avec la ferme intention de trouver un remède, tandis qu'en même temps, la police et même le F.B.I. en ont après lui. Mais en attendant, le virus continue de se propager alors que le porteur original de la terrible épidémie est, lui, toujours en liberté…

Contracted : Phase II | Contracted: Phase II | 2015

L'AVIS :

"Contracted", le premier opus de 2013, avait été une assez bonne surprise, un petit film d’horreur à faible budget réalisé par Eric England, un cinéaste de 25 ans à l’époque, mais ayant déjà fait ses preuves, comme en atteste sa participation au projet "Chilling visions : 5 Senses of fear" d’honnête facture. Pour cette suite, on retrouve aux manettes le quasi inconnu Josh Forbes à qui revient la lourde tâche de faire mieux, si ce n’est aussi bien que son prédécesseur !

Contracted: Phase II s’apparente ainsi à une suite directe qui reprend là même où s'était arrêté le premier film. L’héroïne d’alors, la belle Samantha (incarnée par Najarra Townsend vue également dans "The stylist") venait d’infecter Riley (joué par Matt Mercer aussi aperçu dans "All creatures were stirring") qui se retrouve donc en tête d’affiche de ce nouvel opus. On suivra ainsi sa période d'incubation de six jours avec tous les changements corporels et psychologiques allant avec. Mais ici, le héros prend plus les choses en main que le principal protagoniste de "Contracted" et va directement consulter un médecin qui prélève un échantillon de sang et lui dit d'attendre les résultats. Il repense également à Samantha ayant été abusée à son insu par un inconnu lui ayant transmis cette infection. Riley décide alors de retrouver cet étranger dans l'espoir d’obtenir un remède.

On reverra donc un personnage central du précédent volet, volontairement mis de côté jusque-là : le diffuseur de la maladie. Et on en apprendra également un peu plus sur ses intentions, loin d’être bien bienveillantes ! Conjointement à ces événements, comme Riley est très contagieux, il attire l'attention des forces de l’ordre dont celle de certains membres du F.B.I. qui vont mener une enquête parallèle !

Cette suite semble donc plus étoffée d’un point de vue scénaristique que l’œuvre séminale. De même, moins d’incohérences viennent perturber son visionnage, même si on aura encore quelques scènes absurdes (notamment celle de la perquisition seule dans la maison d’un suspect en pleine nuit !). Alors, quand en plus on voit que c’est plus gore, répugnant (cf. la séquence avec la mayonnaise…) et brutal (vive l’utilisation de la mitraillette dans un hôpital !) que l’original, qu’il semble également qu’on se dirige vers un troisième volet car il faut visionner le film jusqu’au bout pour en apprendre encore un peu plus, on ne pourra que trouver cette suite bien sympathique, même si, il faut l’avouer, l’effet de surprise du premier métrage (notamment sa toute fin) est tout de même amoindri.

Ainsi, cette sequel avec un nouveau réalisateur aux commandes se passe directement après les événements du premier. Cette fois-ci, c'est Riley qui est au centre de l'histoire après avoir été infecté par Samantha et qui, pendant les quelques jours qui suivent, va composer avec tous les changements corporels qui l’affectent tout en essayant l’auto-médecine. Ici, le corps médical semble tout de même plus concerné par l’état de ses patients, tout comme on en apprend plus sur les origines de la propagation du virus. Cet élément permet ainsi au scénario de bifurquer sur l’enquête parallèle des forces de l’ordre au lieu d’assister complétement au pourrissement inévitable de Riley et c’est bien vu ! Même si on a parfois l’impression d’une légère redite avec le premier opus, ce second film se laisse regarder car les scènes de décomposition y semblent plus trash, son rythme est assez bon et au vu de son post-générique, on serait même en droit d’attendre un troisième volet pour ce qui s’avère une franchise d’une descente aux enfers d’un genre nouveau !

Contracted : Phase II | Contracted: Phase II | 2015
Contracted : Phase II | Contracted: Phase II | 2015
Contracted : Phase II | Contracted: Phase II | 2015
Bande-annonce
Note
3
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Vincent Duménil