Affiche française
LORD OF THE G-STRINGS | THE LORD OF THE G-STRINGS : THE FEMALESHIP OF THE STRING | 2002
Affiche originale
LORD OF THE G-STRINGS | THE LORD OF THE G-STRINGS : THE FEMALESHIP OF THE STRING | 2002
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Lord of the g-strings

The lord of the g-strings : the femaleship of the string

Encore un pastiche d'un succès mondial du cinéma, j'ai nommé "Le Seigneur des Anneaux". Seduction cinema frappe encore, et retourne dans le jardin pour tourner un nouvel édifice de la sexploitation. Mon préééécieuuux…

Nul besoin de vous expliquer l'histoire que vous connaissez déjà tous. Relisez l'œuvre de Tolkien, remplacez tous les noms par des jeux de mots douteux et l'anneau par un slip brésilien acheté Pimkie, et vous aurez un avant goût de ce qu'il vous attend à la vision de ce métrage estampillé Seduction cinema !

Comme vous insistez, séance de rattrapage :

Bildo (plus ou moins "Boguemichet" en Français) la Throbbit ("fais-le vibrer" dans la langue de Voltaire) vit sur le sol de Diddle earth ("la terre des escrocs"). Un jour son ami le sorcier Smirnoff vient la trouver pour lui confier le G-String. Cet artefact du mal, crée par la diabolique Horspank (jeux de mot équivalent à fess'cheval), confère à son détenteur un pouvoir érotique au-delà de toute imagination. Bildo doit donc détruire l'objet de toutes les convoitises. Elle va donc entreprendre un périlleux voyage avec deux de ses amies Throbbit. Leurs pas les conduiront à Araporn (une traduction peut-être ?) la reine déchue… Arrêtez donc de rire, ce n'est pas terminé !

Smirnoff, le sorcier alcoolique et un peu pervers s'en va trouver son maître à penser, SourAss (Cul-Aîgre) pour qu'il l'aiguille dans sa quête. Malheureusement ce dernier a sombré du coté obscur...

LORD OF THE G-STRINGS | THE LORD OF THE G-STRINGS : THE FEMALESHIP OF THE STRING | 2002

Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, ce métrage est à déconseiller aux âmes pures. C'est-à-dire que la plupart des personnes qui sont arrivées jusqu'ici peuvent rester.
C'est un film fait par de grands enfants, des enfants un peu pervers, mais des enfants quand même. Le genre de garnement qui se demande ce qu'aurait été l'œuvre de Tolkien si les Hobbits avaient été de jeunes lesbiennes assoiffées de sexe.

A ce titre un effort a été fait et les scènes sont, si ce n'est esthétiques, tout au moins amusantes. Trois Throbbits en train de se faire des papouilles sur une bâche au milieu de la forêt, ça rajoute du caustique au métrage.

En revanche, cette forêt sera familière pour les fans de Seduction Cinema. Et pour cause, c'est le même jardin de la même maison, que celui qui a servi de lieu de tournage pour "Play-mate of the Apes" (seulement la saison est différente).

Et y retrouver les mêmes actrices tend à verser dans la mélancolie maladive. Heureusement que ce sont là de biens délicieuses créatures. Encore une fois, Misty et Darian sont impressionnantes de charisme. Vous avez bien lu, j'ai écrit C.H.A.R.I.S.M.E et non attributs mamaires. Quoiqu'il en soit, les deux belles apportent au métrage un peu de talent et de professionnalisme au jeu discret (voir insipide) des autres actrices.

Du côté des mâles le casting n'est pas mal non plus avec le toujours aussi disjoncté John Fedele en SourAss. Un sorcier diabolique, poseur et pétomane, voilà ce qui manquait à la littérature de Tolkien.
Son alter-ego alcoolique rempli lui aussi sa tâche. Et l'acteur est plutôt convaincant en mage décrépit par la boisson.

Certes, des acteurs c'est bien beau, mais dans "Le seigneur des anneaux" les paysages sont aussi d'une importance capitale. Le problème se formule de la façon suivante : comment donner au spectateur l'impression que les protagonistes voyagent alors que le plateau de tournage se résume à un seul et même jardin.

Mais comme les gars de Seduction Cinema sont des petits malins, ils résolvent le problème non pas d'une façon, mais de deux façons !

D'une part ils utilisent des stock shots d'un château… qui ressemble plus à une auberge à touriste qu'à un repaire moyenâgeux. Néanmoins ils ont une autre corde a leur arc : l'infographie.

Restriction budgétaire ou manque de compétence oblige, les effets informatiques sont plus que rudimentaires. Ils semblent en fait sorti de logiciels bas pris que l'on trouve dans les super marchés ("construisez la maison de vos rêve en 3d" ou "Visitez votre jardin depuis votre ordinateur"). Le résultat est un plan rapide vers l'avant qui abouti ou sur une plaine avec des petites maisons et des petits arbres, ou alors directement sur le seuil d'une habitation.

Pour éviter toute mésentente, ce film est adressé au fan d'érotisme saphique doté d'un sens de la dérision assez élevé.
Pour ma part, j'ai beaucoup ri. Ces gens on vraiment des idées étranges !

LORD OF THE G-STRINGS | THE LORD OF THE G-STRINGS : THE FEMALESHIP OF THE STRING | 2002
LORD OF THE G-STRINGS | THE LORD OF THE G-STRINGS : THE FEMALESHIP OF THE STRING | 2002
LORD OF THE G-STRINGS | THE LORD OF THE G-STRINGS : THE FEMALESHIP OF THE STRING | 2002

* Pour en savoir plus sur ces joyeuses pépées qui sautillent dans un jardin en jouant au seigneur des Anneaux : http://www.seduction-cinema.com/

Note
3
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Colin Vettier