Mimic 2
Mimic 2
Alors que l'on croyait les Judas définitivement morts, ceux-ci refont surface. Ils construisent leur nid près d'une école où enseigne Rémy, une experte sur les insectes. En effet, elle était l'assistante de Susan (Mira Sorvino dans " Mimic 1 ") et donc a eut connaissance de la création d'insectes génétiquement modifiées. Ces derniers sont devenus plus redoutables car ils peuvent parfaitement prendre apparence humaine.
Produit directement destiné au marché de la vidéo, " Mimic 2 ", n'apporte rien de plus au film de Guillermo Del Toro. Tout dans cette séquelle bon marché copie ce qui a fait le succès du premier, le talent en moins. Les acteurs manquent de relief : que ce soit l'héroïne ou celui qui interprète le flic, jouant sur un nombre d'émotions limités. L'histoire est remplie des clichés des films de monstres, où le métro (lieu inquiétant par excellence) se trouve remplacé désavantageusement par une école. Les incohérences et les erreurs sont légions. Exemple parmi d'autre: qui peux croire que les Judas (ces gros cafards) peuvent déplacer des meubles au point de bloquer un couloir, sans que quelqu'un les entende ? Que peut-il bien rester d'intéressant à se mettre sous la dent ? des effets spéciaux ? mouais... c'est vite dit. A l'exception d'une séquence où Remy constate en elle même la toute puissance des Judas -une scène réminiscence de la Ripley de la saga Alien . Car, pour le reste, difficile de bien se passionner pour une histoire cousue de fil blanc. A moins de faire partie du fan club des cafards !
* Pour le scénario, c'est Joël Soisson, scénariste de séries en péril chez Dimensions Films qui s'y colle (" Highlander 4 " c'était lui, " Dracula 2001 " et ses suites, c'est encore lui).
* Il existe un troisième épisode, intitulé MIMIC 3 : SENTINEL, avec Lance Henriksen et Amanda Plummer. Précédé d'une réputation plutôt flatteuse d'ailleurs.