Affiche française
NIGHT CALLER | NIGHT CALLER | 2021
Affiche originale
NIGHT CALLER | NIGHT CALLER | 2021
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NIGHT CALLER

NIGHT CALLER

Clémentine, voyante par téléphone, reçoit l’appel d’un homme qui s’avère être un tueur en série dont elle va entrevoir les meurtres avant que ces derniers ne se produisent. Une faculté extrasensorielle qui pourrait bien aider à faire arrêter notre serial killer mais qui n’est pas sans risque pour notre médium…

NIGHT CALLER | NIGHT CALLER | 2021

L'AVIS:

Après avoir réalisé entre autres les films "Easter Bunny, kill! Kill!" et "The deep ones", le cinéaste américain Chad Ferrin sort "Night caller" en 2021. Un film qui nous parviendra par la petite porte du DTV en France deux ans plus tard.

En tout cas, la jaquette de l’édition ESC donnait envie d’en savoir plus sur ce petit film quasi inconnu chez nous, l’affiche sur le recto tout comme les informations notées sur le verso attisant la curiosité du fantasticophile que je suis.

Chad Ferrin utilise les codes du slasher et du giallo pour nous offrir un film de tueur fou (comme on aime les catégoriser chez horreur.com) plutôt honnête mais sentant bon le low-budget.
Oui, l’image n’est pas des plus jolies et les acteurs/actrices font tout juste le job mais il faut reconnaitre que le scénario sort des sentiers battus en nous proposant une confrontation entre une voyante et un serial killer. Et quoi de mieux que d’avoir un coup d’avance en sachant ce qui va arriver dans un futur proche pour stopper - ou du moins contrer - un tueur en série ?
Et bien évidemment, vous vous en doutez forcément (pour celles et ceux n’ayant pas encore visionné le film), l’histoire va être ponctuée de visions de notre medium qui vont l’aider à mieux connaître l’assassin et surtout ses prochains meurtres. Mais là où le scénario est malin, c’est que notre tueur va justement se servir de la voyante pour s’assurer que l’assassinat qu’il programme va bien se dérouler (ainsi, notre mystérieux tueur – toujours filmé dans la pénombre pour garder secrète son identité – va changer ses plans et ainsi éviter de se faire tirer dessus grâce à notre malheureuse Clémentine alors sous la menace de son interlocuteur téléphonique).

Un scénario malin donc qui captive le public, malgré une réalisation quelque peu fauchée il est vrai et deux-trois incohérences scénaristiques (la faculté qu’à notre medium, aidée de son père, pour retrouver des escaliers empruntés par le tueur à partir d’un petit croquis fait à la va-vite est surprenante, tout comme le fait de pouvoir enregistrer sur un téléphone portable une conversation entre la voyante et une morte lors d’une séance de spiritisme qui sort d’on ne sait où…), et qui parvient à nous tenir en haleine jusqu’à son sympathique final quelque peu exagéré et fou-fou mais au final original et bienvenu.
Le réalisateur-scénariste offre en effet suffisamment de matière à son film pour éviter de nous ennuyer (d’autant plus que "Night caller" ne dure qu’1h15). Altercations physiques musclées, meurtres violents et plus ou moins sanglants, appels téléphoniques donnant des informations sur le dénouement du film ou encore révélation à mi-parcours nous permettant d’en savoir plus sur l’identité de notre tueur en série… Le film de Chad Ferrin distille suffisamment d’informations ou de scènes rythmées pour oublier sans grand souci la faiblesse du budget.

"Night caller" ne cache pas certaines influences et notamment le fameux "Psychose" d’Alfred Hitchcock (je n’en dis pas plus sur ce sujet) ou bien évidemment "Maniac" de William Lustig comme cela est mentionné sur le verso de la jaquette de l’édition DVD française. Agissant dans la pénombre et se dévoilant progressivement au fil de notre histoire, notre serial killer (qui nous plonge tantôt dans un univers très giallesque tantôt dans un slasher movie) sera encore plus inquiétant et ses apparitions bien plus frissonnantes une fois son identité donnée. Certaines scènes, et notamment quelques plans bien choisis, lors d’attaques de notre tueur ne vous laisseront pas stoïques, voire même vous feront frissonner.

Les meurtres sont plutôt réussis, sanglants pour certains, et toujours violents comme on les aime. Habile avec le couteau (qu’il manipule comme s’il s’agissait de son phallus, vous comprendrez le pourquoi du comment en regardant le film), notre tueur ne fait pas dans la dentelle (le premier meurtre est d’une violence dingue) et laissera derrière lui de bien belles entailles et cicatrices quand il ne s’agira pas de scalps bien gores ! L’occasion, une fois l’identité de notre tueur en série dévoilée, de baigner dans le film de psycho-killer car, mine de rien, il a besoin d’un sacré psy notre tueur ! (une scène dans un lit avec sa victime est particulièrement marquante dans le film…)
Oui, "Night caller" a vraiment réussi son objectif de nous livrer un tueur bien timbré !

Quand on n’a pas trop d’argent, on a des idées. Voilà ce que l’on peut retenir du film de Chad Ferrin. Avec son "Night caller", il parvient sans peine à nous plonger dans cette histoire mettant en scène une voyante par téléphone en proie avec un serial killer particulièrement violent.
Alors oui, la réalisation fait très low-budget, les acteurs font tout juste le job et nous notons quelques incohérences scénaristiques mais le rythme, la personnalité de notre tueur en série et l’originalité de l’histoire qui nous est racontée ici parviennent sans mal à nous tenir en haleine jusqu’à un final bienvenu.
Un film disponible à petit prix par chez nous et qui saura je pense vous satisfaire si vous aimez les films de serial killers.

NIGHT CALLER | NIGHT CALLER | 2021
NIGHT CALLER | NIGHT CALLER | 2021
NIGHT CALLER | NIGHT CALLER | 2021
Bande-annonce
Note
3
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David Maurice