Dreamcatcher

Dreamcatcher

Quatre amis d'enfances, Henry Devlin, Joe "Beaver", Gary Jonesy et Pete Moore, se réunissent tout les ans dans un chalet perdu dans les bois. Réunion prétexte pour se remémorer leurs souvenirs. Notamment, leur rencontre avec l'étrange Duddits, un garçon pas comme les autres, doté d'étranges pouvoirs. Le séjour va tourner au cauchemar avec les symptômes d'un étrange virus, prélude à une invasion extraterrestre d'envergure.

DREAMCATCHER | DREAMCATCHER | 2003

Encore une adaptation de Stephen King ! Souvent casse gueule. C'est pourtant ce à quoi s'est attelé le réalisateur Lawrence Kasdan ("La fièvre au corps" et scénariste de "L'empire contre-attaque" et du "Retour du Jedi").
On peut grosso modo diviser le film en plusieurs parties, qui sont autant d'émotions différentes. Tout débute par une présentation classique dans l'univers de Stephen King, avec un portrait de plusieurs amis d'enfance (et cette impression de déjà vue, notamment dans des téléfilms comme "Ca"). Rien de bien palpitant mais rien de honteux. Juste un brin mal amené. Pourtant, le pire est à venir lorsque le film bascule dans le burlesque involontaire avec des problèmes d'aérophagie et de flatulences (non, vous ne rêvez pas). Fou rire assuré. Le summum est atteint avec une explosion dans des W.C ou un E.T prend le même chemin pour sortir du corps d'un homme que les aliments (ouf, j'ai évité la vulgarité). Autant le dire, le méchant extraterrestre a des allures d'étron. A ce moment là, je me demande où va le film,
mais Ô miracle, la suite de l'histoire se raccroche tant bien que mal à des images spectaculaires (l'attaque du vaisseau géant extraterrestre que l'on croirait sortir d "Independance Day ", les scènes d'hélicos), avec des militaires aux décisions ambiguës (dont le plutôt convaincant Morgan Freeman), des effets spéciaux réussis.
La mayonnaise ne fonctionne pourtant que par intermittence, la faute à un scénario pas vraiment clair. Beaucoup d'éléments sont mal amenés : l'attrape-rêve du titre du film est carrément en troisième plan, toujours les mêmes clichés sur les "vilains" militaires. L'excellente idée de montrer ce qui se passe dans la tête d'un des protagonistes manque de crédibilité. Le résultat sans être vraiment honteux, donne l'impression que nous sommes passé â côté d'un vrai bon film. Et,il y avait matière.

DREAMCATCHER | DREAMCATCHER | 2003
DREAMCATCHER | DREAMCATCHER | 2003
DREAMCATCHER | DREAMCATCHER | 2003
Note
3
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Gérald Giacomini