Jaquette française
OUTLAST | OUTLAST | 2014
Jaquette originale
OUTLAST | OUTLAST | 2014
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Développé par

Outlast

Outlast

OUTLAST | OUTLAST | 2014

Journaliste indépendant, Miles Upshur reçoit un tuyau anonyme lui conseillant d'enquêter sur l'asile de Mount Massive, un hôpital psychiatrique géré par la Murkoff Corporation. Rien ne pouvait le préparer à ce qu'il allait y découvrir.

AVIS

Mais quelle idée franchement : s'introduire seul, par une nuit d'orage, dans un asile abandonné de sinistre réputation, avec pour seul équipement une caméra ? C'est l'idée de base, qui rappelle notamment le très moyen Grave encounters, de Outlast, survival horror de 2013 qui avait fait pas mal de bruit à l'époque de sa sortie.

Il faut dire que dès les premières minutes, le jeu de Red Barrels nous plonge dans une ambiance particulièrement oppressante, avec le sentiment qu'il peut nous arriver à peu près n'importe quoi, que chaque porte peut dissimuler une surprise cauchemardesque. D'autant que, plus encore que dans le premier "Silent Hill", où l'on pouvait s'équiper d'une arme, le personnage que l'on incarne donne une impression de vulnérabilité, ses seules options face au danger étant de se cacher ou de s'enfuir. En effet, impossible de se défendre, il vous faudra tenter de semer votre ennemi, ou espérer qu'il ne vérifiera pas sous le lit ou dans le placard où vous vous dissimulez en retenant votre souffle.

Autant dire qu'on ne la ramène pas quand on entend les pas d'un ennemi sans le voir, dans des couloirs qui semblent parfois sortis de l'imagination de Clive Barker, entre corps démembrés et inscriptions sanglantes sur les murs. D'autant que le jeu s'amuse à nous plonger régulièrement dans le noir, uniquement éclairés par la vision nocturne de notre caméra... qui se décharge évidemment très vite. Bref, Outlast fout les jetons...

... pendant un certain temps. Car rapidement, les limites du jeu apparaissent. Si l'adrénaline monte régulièrement, par le biais de certaines séquences plus musclées ou quelques parties de cache-cache bien stressantes, les objectifs se ressemblent tous. Pour avancer dans l'asile, il faudra systématiquement récupérer deux ou trois objets, ou activer deux mécanismes afin de débloquer une porte. Pas gênant au début, le principe finit par lasser au bout de trois ou quatre fois, d'autant que le jeu peine également à se renouveler au niveau des sensations qu'il fait naître. A force d'être plongés dans le noir, on finit par ne plus en avoir peur, et on reconnaît assez rapidement les situations les plus propices à voir surgir un psychopathe rugissant, jusqu'à traverser les ultimes chapitres du jeu comme une fleur.

S'il finit par s'essouffler, Outlast reste un survival horror de qualité, au background classique mais soigné (vous pourrez découvrir de nombreux documents pour enrichir l'histoire). Même si le jeu est rattrapé par des mécanismes un peu répétitifs, il vous réservera pendant quelques heures de véritables moments de stress, ce qui suffira largement à notre plaisir !

OUTLAST | OUTLAST | 2014
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Note
4
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Steeve Raoult