Jardin des morts - le
Garden of the dead
Garden of the Dead est un petit (tant par le budget que par la durée) film acheté par Troma. Une bobine vite vue, vite oubliée tellement sa qualité laisse à désirer.
Dans un camp de travaux forcés perdu au milieu de nulle part, les prisonniers n'ont que peu de choix pour occuper leur temps libre. En fait ils n'en ont que deux : respirer des vapeurs toxiques et creuser un tunnel pour s'échapper. Alors qu'un groupe de prisonniers tente de s'enfuir, les gardiens les rattrapent. Dans la confusion, les prisonniers qui avaient volé un camion ont un accident dont les seuls rescapés sont abattus par les gardiens. Mais, conséquence de leur plaisir fumant, les détenus vont revenir d'entre les morts.
Vraiment, ce film accumule les défauts d'une manière consternante et si prononcée qu'il est difficile de venir à bout des 60 minutes sans s'endormir. La première demie heure n'est composée que de dialogues inintéressants et de plan sur les prisonniers en train de se droguer. Puis viennent les zombies… Et là le rythme du film n'a toujours rien à envier à l'électro-encéphalogramme plat de la grenouille.
Le problème majeur de ce métrage semble venir de l'incompétence crasse du réalisateur qui ne fait rien d'autre que de livrer un épisode de Santa Barbara au pays des détenus zombifiés. La musique un peu jazzy mais totalement ringarde contribue largement a se sentiment d'assister à un téléfilm américain des années 80. Les dialogues ineptes et le cadrage fait au hasard finissent d'achever le film. Tout simplement insupportable, en regardant cette bouillie informe, je me suis senti insulté.
Autant préciser que l'histoire d'amour qui sert de toile de fond à Garden of the Dead est pitoyable. D'une part car elle n'est absolument pas développée, et d'autre par car elle n'apporte rien au métrage. Le Roméo se fait poignarder au bout de 15 minutes et passe tout le film a l'infirmerie. Quant à la Juliette, ses apparitions sont anecdotiques et elle ne sert en rien le scénario. Mais tout est bien qui fini bien, ils se pardonnent l'un l'autre et se serrent très fort.
Oubliez donc ce Troma indigne de la réputation que la firme New Yorkaise s'est forgée au fil des ans. A ranger dans un coin, avec Zombi Island Massacre.