Jaquette française
DEAD RISING | DEAD RISING | 2006
Jaquette originale
DEAD RISING | DEAD RISING | 2006
Date de sortie
Système
Développé par

Dead rising

Dead rising

DEAD RISING | DEAD RISING | 2006

Frank West, photographe reporter, est dépêché dans la ville de Willamette à la suite d'une rumeur selon laquelle la population aurait disparu. Dès son arrivée sur place en hélicoptère, Frank découvre une ville sous l'emprise du chaos : Willamette est dévastée, et les rues grouillent de zombies à la poursuite de très rares survivants. Pris en chasse par l'armée mais souhaitant en savoir plus, Frank demande au pilote de le déposer sur le toit d'un centre commercial et de revenir le chercher 3 jours plus tard.

Avec Dead Rising, Capcom vient plonger le joueur amateur de films horrifiques au beau milieu d’un fantasme : celui de prendre virtuellement, pour quelques heures, la place des survivants du film «Zombie» dans un centre commercial rempli de morts vivants. Au delà de ce parallèle forcément réjouissant, l’intérêt du jeu se trouve surtout dans la possibilité de choisir parmi trois façons différentes d’appréhender les 72 heures que Frank West passera dans cet endroit immense. Première option : suivre l’histoire, tenter de comprendre l’origine de l’épidémie ; deuxième possibilité : essayer de venir en aide à l’ensemble des survivants piégés par les zombies ou par d’autres humains devenus fous ; enfin, troisième alternative : passer son temps à zigouiller du mort-vivant de la façon la plus loufoque possible. On pourra évidemment mélanger les trois activités, rien n’empêchant, sinon le temps disponible pour résoudre l’affaire, de sauver des civils entre deux enquetes ponctuées d’un carnage sur l’armée des morts.

Car dans Dead Rising, à l’image d’un «Braindead», on massacre du zombie par dizaines, par centaines, par milliers même, en utilisant tout ce qui nous tombe sous la main. Si la tondeuse est de la partie, on pourra utiliser de nombreux objets se trouvant dans les divers magasins, des classiques armes à feu au pommeau de douche en passant par la tronçonneuse ou la hache médiévale ; on peut également préférer foncer dans le tas sans arme pour multiplier les prises de catch ou étriper les créatures à la main. Le tout en étant, pourquoi pas, habillé en robe ou en super héros, Frank pouvant se changer à volonté dans les diverses boutiques de vêtements. Une approche clairement décontractée, encore appuyée par la possibilité de déguiser les zombies, de prendre des photos des situations les plus loufoques, ou même par la personnalité de certains survivants, joyeusement caricaturaux.

On regrettera néanmoins quelques défauts : les temps de chargement sont particulièrement longs et nombreux, et les survivants que l’on escorte sont souvent d’une connerie insondable, incapables d’éviter les zombies. Mais surtout, bizarrement, le génocide de zombies est une activité qui finit par lasser, notamment lorsque l’on se met en tête de remplir l’un des objectifs bonus qui consiste à en tuer plus de 50 000 !

Mélange réussi entre humour et gore, Dead Rising représente donc l’un des jeux de massacre de zombies les plus réussis grâce à ses nombreuses possibilités, notamment scénaristiques (le jeu possède plusieurs fins alternatives), et nous offre surtout la possibilité de nous défouler, des heures durant, sur ces pauvres zombies qui n’avaient pas demandé à se voir éventrer après avoir été entartés !

DEAD RISING | DEAD RISING | 2006
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Note
5
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Steeve Raoult