Couverture française
GRIZZLYSHARK | GRIZZLYSHARK | 2016
Couverture alternative
GRIZZLYSHARK | GRIZZLYSHARK | 2016
Auteur
Editeur
Date de parution (France)
Pages

96

Langue

Anglais

Grizzlyshark

Grizzlyshark

Ryan Ottley, artist extraordinaire of the hit series INVINCIBLE, has escaped the shackles of hack writers to bring you a tale of terror and suspense! A monster lurks in the woods -- no one is safe from GRIZZLYSHARK!

L'AVIS :

GrizzlyShark est le recueil de trois histoires réalisées par Ryan Ottley (le dessinateur d'Invincible, pour les connaisseurs) : GrizzlyShark donc, puis GrizzlyShark returns et enfin... GrizzlyShark vs SeaBear. Trois histoires qui trouvent leur genèse en 2010, lorsque Ottley et son camarade Jason Howard, épuisés et fortement alcoolisés, imaginent un ours et un requin qui, à la suite d'un étrange caprice de la Nature, évolueraient dans l'environnement de l'autre : SeaBear sème ainsi la terreur en pleine mer, tandis que GrizzlyShark hante les forêts.

Avec un tel postulat de base, on ne s'étonnera pas de voir l'oeuvre de Ryan Ottley être un bordel joyeusement loufoque. Dès les premières cases, le ton est donné, lorsque l'un des personnages met en garde son fils contre les requins alors que celui-ci va uriner dans les buissons. Il ne tardera pas à être coupé en deux par un grizzlyshark... et devra par conséquent passer le reste de l'histoire sans jambe, donnant l'occasion de nombreux jeux de mots bien lourdingues.

De l'humour donc, mais aussi beaucoup, beaucoup de sang. Les requins multiplient les victimes, souvent de façon totalement gratuite (il suffit d'une goutte de sang pour les attirer, ce qui entraîne des situations complètement saugrenues), toujours de façon très spectaculaire et avec un sens aigu du mauvais goût, comme avec le destin de ce pauvre bébé dont la famille se fait dévorer par les requins... qui survivra en se nourrissant des restes jusqu'à devenir une espèce de goule qui sera ensuite utilisée comme appât par les héros.

Si les productions télévisées mettant en scène des requins farfelus ne tiennent jamais leurs promesses, GrizzlyShark réussit à offrir exactement le délire complètement con que l'on pouvait en attendre, quitte à être parfois répétitif ou lourdingue. Une bonne grosse friandise, qui offre en plus un plaisir incomparable : celui de contempler le visage des autres passagers lorsque vous lisez ça dans les transports en commun, la couverture bien en évidence !

Note
5
Average: 4.2 (1 vote)
Steeve Raoult