Affiche française
MASSACRE AU CAMP D ETE | SLEEPAWAY CAMP | 1983
Affiche originale
MASSACRE AU CAMP D ETE | SLEEPAWAY CAMP | 1983
Un film de
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oui
Musique de

Massacre au camp d ete

Sleepaway camp

Deux enfants, Peter et Angela, font du bateau avec leur père sur un lac. Un hors bord perd le contrôle et vient les percuter de plein fouet.
8 ans plus tard. Angela vit désormais chez sa tante et son cousin Ricky. Tous les deux partent pour un camp de vacances. Toujours traumatisée par l'accident, Angela ne cause qu'à son cousin. Elle provoque l'énervement des autres filles car elle ne pratique aucune activité. Alors qu'elle risque de se faire violer par le cuisinier, son cousin Ricky arrive à temps. Peu de temps après, le cuisinier se fait assassiner alors qu'il préparait un bac d'eau bouillante. Angela devient le souffre-douleur des autres enfants du camp qui n'arrêtent pas de l'embêter, excepté Paul, un jeune garçon qui succombe à son charme. Bientôt, d'autres meurtres affreux se produisent dans le camp. Les victimes sont toujours des personnes qui ont ennuyé Angela peu de temps avant...

MASSACRE AU CAMP D ETE | SLEEPAWAY CAMP | 1983

L'AVIS :

Les années 80 ont vu fleurir de nombreux slasher movies dont certains sont restés dans bien des mémoires (et des collections) de cinéphiles. Nous pouvons notamment citer des films tels que "Vendredi 13", "Meurtres à la saint-valentin", "Rosemary’s killer" (alias "The prowler") ou encore "Carnage" (alias "The burning") mais un autre titre revient souvent dans la bouche des gens quand on parle des Eighties : un certain "Sleepaway camp" plus connu chez nous sous le nom "Massacre au camp d’été".

Alors, certes, nous ne sommes pas ici face au meilleur slasher movie de la décennie, loin de là même, mais un sentiment de nostalgie parvient à nous envahir quand on visionne le film de Robert Hiltzik.

Nostalgie pour ce côté Eighties très marqué tout au long du film. A la manière d’un "Vendredi 13", on se surprend à sourire face aux tenues vestimentaires des acteurs ou encore des coupes de cheveux de certains, très fashion à l’époque mais sacrément ringard aujourd’hui. Les lacunes scénaristiques, les temps morts entre chaque meurtre (qui semble être la seule chose qui tient en haleine le spectateur), les interprétateurs plus que douteuses… Aucun doute que nous avons là un énième slasher typé Eighties avec tout ce que cela comporte comme petits défauts qui les rendent pourtant si attachants.

Nostalgie aussi pour le contexte exploité ici : le camp de vacances. Nous sommes nombreux(ses) à être partie en camps de vacances, colonies ou autres centres aérés étant plus jeunes et ce "Massacre au camp d’été" nous renvoie directement dans nos souvenirs lointains. Cette époque où nous nous affrontions gentiment entre bandes, nous avions nos premiers flirts, nous faisions nos plus belles bêtises et farces en tout genre… Batailles de bombes à eau, soirée dansante et premiers baisers, cantine bruyante, activités pédestres et aquatiques : tout est là dans le film de Robert Hiltzik pour nous rappeler nos années primaire/collège !

Sauf qu’ici, tout est entaché par un mystérieux tueur qui décime les uns après les autres celles et ceux qui étrangement s’en sont pris à la timide Angela. Un slasher movie qui surfe bien évidemment sur le film de Sean S. Cunningham (des moniteurs dragueurs, un camp de vacances au bord d’un lac…) mais en moins oppressant, une grande partie de l’action se déroulant en plein jour et toujours dans cet esprit festif et djeun’s, sans oublier que la tension ne réussit pas à se maintenir en raison de trop importants temps morts entre chaque meurtre.

Le casting n’aide pas non plus à maintenir en haleine le spectateur, l’interprétation étant houleuse à souhait et ce n’est pas la VF qui sauvera certaines séquences clairement ternies par un jeu d’acteur mauvais reconnaissons-le.

Reste les meurtres qui eux sont plutôt sympathiques et diversifiés, même si certains sont hors champs. On aime dans ce genre de film voir les personnages les plus détestables s’inscrire rapidement sur la kill list de notre assassin (un cuisinier pédophile, les jeunes crétins qui se moquent d’Angela et s’affrontent avec Ricky, la garce de monitrice…) qui ne va pas hésiter à tuer à mains nues, à l’arme blanche (une belle scène ensanglantée sous une douche qui n’est pas sans rappeler des "Psychose", "Rosemary’s killer" ou "Vendredi 13") ou à utiliser un nid de guêpes ou une marmite d’eau bouillante par exemple.

Mais ce qui fera la réputation de "Massacre au camp d’été", c’est bien évidemment sa fin, inattendue et légèrement WTF que je ne dévoilerai pas bien entendu, le spoiler non annoncé au préalable n’étant pas une habitude de la maison.

Premier film d’une petite saga horrifique dont il restera de loin le meilleur opus, "Massacre au camp d’été" (alias "Sleepaway camp") ne brillera certainement pas pour son histoire assez classique, son jeu d’acteurs très perfectible ou encore son rythme coupé par des temps morts répétitifs entre chaque meurtre. Et justement ce sont les meurtres (sympathiques et diversifiés) et cette grosse touche de nostalgie (Eighties et camp de vacances…) qui nous fera acquiescer devant cette petite péloche attachante malgré ses lourds défauts qu’elle traîne.

MASSACRE AU CAMP D ETE | SLEEPAWAY CAMP | 1983
MASSACRE AU CAMP D ETE | SLEEPAWAY CAMP | 1983
MASSACRE AU CAMP D ETE | SLEEPAWAY CAMP | 1983
Bande-annonce
Note
2
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David Maurice