Affiche française
Empreinte de Frankenstein - l' | Evil of Frankenstein - the | 1964
Affiche originale
Empreinte de Frankenstein - l' | Evil of Frankenstein - the | 1964
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Empreinte de Frankenstein - l'

Evil of Frankenstein - the

Europe centrale, dix-neuvième siècle : Frankenstein et son assistant Hans, pourchassés, mais aidés par une étrange mendiante persécutée par les paysans du village de Karlstad, parviennent à retrouver et à ranimer la créature que le baron croyait disparue. Délivrée de la glace qui la retenait prisonnière puis rechargée en énergie électrique, la créature retrouve la vie mais son cerveau demeure inerte. Frankenstein fait appel à Zoltan, un hypnotiseur marginal, pour la réveiller. L’expérience réussit mais Zoltan décide alors d’utiliser secrètement la créature pour se venger du maire et du commissaire de police, déclenchant une réaction en chaîne terrifiante sur laquelle ni lui ni Frankenstein n’ont bientôt plus de contrôle...

Empreinte de Frankenstein - l' | Evil of Frankenstein - the | 1964

L'AVIS :

Troisième film de la Hammer consacré au baron Frankenstein et à sa créature, "L’empreinte de Frankenstein" n’est en rien la suite de "Le retour de Frankenstein" (qui lui-même était la suite de "Frankenstein s’est échappé", vous suivez ?). Il s’agit à l’évidence pour le studio britannique de revenir (pour un temps du moins) à une vision proche de celle de la Universal des années 30 et 40 (on a d’ailleurs parfois l’impression de se trouver face à un remake en couleur de "La maison de Frankenstein" de 1943 avec Boris Karloff).

Si l’on excepte la qualité toujours évidente de la photographie et la beauté victorienne des décors, on reste nettement en deçà du diptyque « Fisherien » qui le précède.
C’est un truisme (qui n’est pas le mâle de la truie, vu que c’est le cochon et que l’on ne peut utiliser le terme de « cochonisme».) que de le dire, mais Freddie Francis n’est pas Terence Fisher (en tout cas il ne semble pas, sur ce film-ci, avoir une vision personnelle du mythe, c’est peut-être la raison de son choix), le scénariste John Elder (pseudonyme du producteur Anthony Hinds) n’est pas Jimmy Sangster.

Le baron Frankenstein est obligé de fuir l’endroit où il continue vaille que vaille ses expériences. Il décide alors, avec son assistant, de retourner dans son château familial à Karlstadt (d’où il avait été chassé à la fin de « Frankenstein s’est échappé »). Par miracle, il découvre sa créature conservée dans la glace et décide de lui redonner vie grâce à un hypnotiseur. Le retour aux sources « Universal » du mythe prend tout d’abord forme sous les traits « Karloffien » du monstre, mais en moche, très moche, pour ne pas dire raté, avec un immense front proéminent dans lequel on pourrait facile ranger tout le laboratoire du docteur. Le visage terreux, il fait plus peine que peur à voir. On a aussi droit à une longue séquence en flashback du réveil initial de la créature (avec la foudre et tout le tremblement), les paysans lyncheurs, le vol d’objets sacrés, etc...

Là où le métrage s’avère un tant soit peu original, c’est dans le rôle donné à l’hypnotiseur, seul capable (la foudre ayant décidé de tomber ailleurs en ce funeste jour) de donner l’étincelle de vie réanimant le bestiau. Il va en profiter pour lui ordonner de n’obéir qu’à lui seul (ce qui va bien agacer notre cher Peter Cushing). Evidemment le monstre se retournera contre lui. En parlant de Peter Cushing, il est, comme d’habitude, excellent (rien de neuf là non plus). Le film s’avère néanmoins distrayant et se suit avec un relatif intérêt. Peut-on tout de même parler d’un coup pour rien ? On peut, mais le plaisir reste, lui, bien là...

Empreinte de Frankenstein - l' | Evil of Frankenstein - the | 1964
Empreinte de Frankenstein - l' | Evil of Frankenstein - the | 1964
Empreinte de Frankenstein - l' | Evil of Frankenstein - the | 1964
Bande-annonce
Note
3
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Lionel Jacquet